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REFLEXIONS au fil du temps

16 novembre 2014

la photo de montagne au grand angle

La montagne vue au grand angle

 

 

 

La mode est venue d’utiliser couramment le grand angle. Les modifications de la technologie ont conduit à voir au travers d’un objectif différemment de ce que notre vision nous fait percevoir, sans que nous nous en rendions compte. 

 

 

 

C’est l’abandon de la focale fixe remplacée par le zoom de grande qualité, qui en laissant toute liberté de cadrage, fait qu’il ne vient pas spontanément  à la conscience, que le cliché qui va être pris ne reproduit pas la réalité de ce que notre œil nous fait percevoir.

 

 

 

Le rapport de grandeur entre le premier et l’arrière-plan est modifié, la notion de distance s’allonge plus ou moins considérablement. En montagne les sommets deviennent très bas et lointains, ce qui est l’inverse de qu’on veut précisément montrer.

 

 

 

L’emploi du zoom donne libre cours à l’envie d’élargir le paysage, de montrer tout ce que l’on peut voir, on ne se rend pas compte que l’objectif étant privé d’interprétation, élargit aussi obligatoirement en hauteur, la hauteur est diminuée, ce que nous ne désirons pas forcément.

 

 

 

J’ai naturellement, un intérêt particulier pour l’architecture et je suis sensible aux proportions de tout ce que je vois, c’est ainsi que j’ai eu l’occasion de ne pas reconnaître un paysage de Pralognan.

 

 

 

Un ami, grand fan de la photo, de la montagne, et de Pralognan, avait pu s’acheter un 17 mm, qui coûtait cher, par rapport au montant de son salaire, il était particulièrement enthousiaste à l’idée de l’étrenner.

 

 

 

J’ai eu le droit de pouvoir admirer les premier résultats. On n’en était pas encore au numérique, sur le premier film j’ai pu admirer une photo particulièrement belle, mais je n’y reconnaissais absolument pas Pralognan. Où c’est pris ? Cette photo prise de bonne heure, le matin, donnait des couleurs superbes, particulièrement le vert, à jour frisant.

 

 

 

En l’examinant longuement, j’ai fini par discerner Ritord, tout petit, j’ai alors pu me situer et me rendre compte qu’il s’agissait d’une vue vers Polset. Au premier plan ce qui semblait être un lac était en réalité une gouille qui se situe à gauche du chemin allant à Ritord. C’était précisément l’emploi artistique de ce grand angle qui apporte de l’importance au premier plan devenu l’objet principal.

 

 

 

Il s’agit ici d’un exemple particulièrement poussé mais très démonstratif.

 

 

 

L’emploi du grand angle apporte un avantage qui n’est pas forcément reconnu, il s’agit de la netteté sur une plus grande distance, ce que les photographes appellent la profondeur de champ, en l’employant il n’y a pas la même nécessité de choisir avec soin l’ouverture de l’objectif pour obtenir cette netteté, c’est plus simple et rapide, on enregistre ainsi tous les éléments qu’on a eu la possibilité de voir, c’est tout. On n’a pas enregistré ce qu’on a pu ressentir à cette belle vue.

 

 

 

J’en viens maintenant à la reproduction de nos si beaux paysages. Ils se retrouvent  majoritairement non pas déformés, mais présentés d’une façon différente de l’ambiance qu’on peut ressentir sur place.

 

 

 

Je pense que cette présentation, avec des montagnes basses, peut ne pas donner spontanément l’envie de découvrir un lieu qui est pourtant incomparable.

 

 

 

Les vidéos jointes sur le fichier suivant montrent cette perte de beauté.

 

 

 

Pour montrer largement et réellement ce qu’on veut faire voir, c’est plus compliqué, il faut poser l’appareil sur pied et prendre 2 ou 3 photos décalées à la focale f/42, celle de notre œil, sur 2 niveaux si besoin, et les raccorder avec un logiciel.

 

 

 

Ce logiciel est maintenant bien répandu, il est facilement exploité par les photographes passionnés qui deviennent experts, j’en ai rencontré deux cet été.

 

 

 

Il s’agit ici, de faire un travail informatique et prendre du temps, c’est à dire de l’argent. Pour la publicité courante, nous en venons toujours aux économies qui conduisent à un produit moins haut de gamme auquel on s’est habitué. 

 

 

 

Le choix des photos pour faire la publicité de la station est fait par ceux qui y vivent, ils connaissent parfaitement les lieux en oubliant la hauteur avec laquelle ils voient réellement les montagnes.

 

 

 

Pourtant ce grand angle est nécessaire pour faire des photos d’intérieur en vue de montrer nos appartements à louer, la pièce apparaît un peu plus grande, c’est plutôt satisfaisant, mais cela ne porte guère plus que sur une profondeur de 5 à 6 mètres, sans apparence de déformation.

 

 

 

Les médias utilisent souvent le grand angle et pour la photo de portrait, on a une déformation de l’expression du visage que je trouve parfois indécente, je ne trouve pas d’autre qualificatif, pour cette déformation, qui à cette occasion, est une trahison pour la personne qui est présentée.

 

 

 

Mais la mode change on passe d’un extrême à l’autre, c’est maintenant l’usage poussé du téléobjectif avec la vue des chroniqueurs qui effaçant une partie de la tête et empêchant de bien apprécier l’expression donnée par le haut du corps. Le spectateur est encore frustré.

 

 

 

Pour revenir à « la photographie » en tant qu’art, après tant de reproches, la courte focale tient une grande place pour les professionnels de haut niveau, elle permet une expression artistique inégalée. C’était le cas de la photo que je n’avais pas reconnue.

 

 

 

Je souhaite, avec cette page, attirer l’attention sur la perte d’attractivité, dont on n’a pas conscience, pour la présentation de Pralognan qui a justement la particularité d’avoir de hauts sommets proches du village, ce qui lui donne sa personnalité.

 

 

 

Lorsqu’on est sur place on a l’impression qu’ils sont proches, mais pas sur les photos.

 

 

 

M.V.G.

 

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11 août 2014

OFFICE DE TOURISME déficient

OFFICE DE TOURISME  défection                                                          10 août 2014

 

L’affluence record de cette première quinzaine du mois d’août montre à quel point l’accueil des vacanciers, par notre station, est déplorable.

 Le samedi 9, peu avant 18 h je suis allée prendre des photos pour montrer l’affluence des piétons dans le centre de la station.

 J'ai voulu me rendre compte de l’accueil en rentrant dans ce qui s’appelle maintenant  « la Maison de la Vanoise ».

 Je me suis heurtée à tous les touristes qui en sortaient un à un, l’un derrière l’autre, sans fin, ils manifestaient leur déception. J’ai pu les entendre dire « on reviendra ». Ils venaient d’arriver et faisaient contre mauvaise fortune bon cœur, mais ne pouvaient pas étudier leur projet de promenade pour le lendemain… ils devaient obligatoirement suivre la Fête de l’Alpe.

 Je suis en effet arrivée au moment où la salle était complètement pleine de monde, il n’était pas possible de faire face à cette situation, impossible de donner le ou les renseignements que chacun recherchait.

 La documentation mise à disposition sur les présentoirs a dû être renouvelée en permanence, d’une façon incroyable. Il est ici, possible de chiffrer l’importance de la demande à laquelle les deux réceptionnistes ne pouvaient pas répondre, elles et ont dû venir en rechercher en mairie.

 Il n’était évidemment pas question de répondre au téléphone durant tout l’après-midi, une bonne publicité !

 Nous avons maintenant la preuve de la mauvaise organisation ou plutôt au manque d’organisation auquel la clientèle se heurte .

 Le manque de personnel d’accueil est patent. L’importance des réservations selon les dates de séjour est facile à connaître pour pouvoir s’adapter en prévoyant une personne de plus qui est déjà nécessaire en juillet, même sans que cela coûte si cher, le personnel employé par l’Office est mal réparti.

 Les locaux sont tout à fait non fonctionnels, depuis A jusqu’à Z en commençant depuis l’entrée/sortie, la banque n’est pas plus rationnelle et agréable, ni pour les clients ni pour les employées.

 Pralognan a beaucoup à repenser pour redevenir une station accueillante et attirante, comme l'était "le Syndicat d'Initiative".

Le développement de cette saison d’été inhabituelle nous apprend beaucoup de choses, si on veut bien les observer et oublier nos propres idées toutes faites, qui sont en usage.

 L’élément majeur qui n’est pas efficacement pris en compte c’est l’importance de la clientèle qui recherche la nature et la beauté des montagnes. Cela ne coûte rien, c’est une valeur non marchande, on ne peut pas fixer le prix en euro, alors elle n’est pas prise en compte à Pralognan, du moins jusqu’ici.

 La foule dans la vallée vers Chavière vendredi dernier montre qu’on vient, en très grand nombre, pour la beauté de la nature et non pour des animations ou des installations. Nous nous retrouvons, ici, avec un rapport qualité/prix qui se retrouve inversé. Moins nous avons dépensé, plus il y a de monde.

 Il est aussi démontré, ce n’est pas nouveau, l’importance majeur de la possibilité de stationnement, on ne vient à Pralognan qu’en voiture.

 Je rêve d’un parking que j’appellerais plutôt silo à voiture, construit dans le talus de l’ex Grande Cordée, entrée à niveau et sortie sur la route du plateau, 3 niveaux.

 On n’a pas d’argent, on ne peut pas emprunter, mais ne pourrait-on pas contacter les bénéficiaires pratiquement obligatoires ou des spécialistes pour participer à cet investissement ? Les parking en ville dégagent des bénéfices.

 La fréquentation de Pralognan, l’été, est en train de changer, il s’agit de savoir l’accompagner avec prévoyance.

 Je m’interroge sur l’action que la " Perles des Alpes" peut avoir apporté, il me semble que le délai nécessaire pour que se diffuse sa connaissance corresponde à la date de notre inscription.

 Les critères matériels exigés pour ce label existaient déjà auparavant, par contre, le critère psychologique de l’accueil est inexistant depuis déjà des années, il a empiré avec la modification du local.

 Il faut arriver à modifier profondément cet accueil, avec le PNV ce n’est pas facile, cet organisme ne désirant pas qu’il y ait trop de monde, faire vivre correctement les habitants de Pralognan ne correspond pas à son but.

 En exprimant ma pensée je peux me faire bien des inimitiés, pourtant j’apprécie qu’un blog puisse me le permettre.

M.V.G.

 

10 août 2014

LA FOULE

LA FOULE

 

Ce vendredi 8 août 2014 il fait beau, malgré une menace d’orage en fin de journée, les nuages blancs ne provoquent pas trop de zones d’ombre, ils éclairent parfaitement la totalité des paysages, ce sont des conditions parfaites pour mettre en valeur notre belle nature.

 

Un nombre incroyable de visiteurs en ont profité. En allant jusqu’au pont de la Pêche la route est bordée de voitures l’une derrière l’autre, je regrette de ne pas les avoir comptées.

 

J’ai du mal à imaginer qu’il puisse y en avoir plus. Après un mois de juillet maussade et souvent désert, il n’y avait aucun locataire dans mes 3 appartements la semaine du 14 juillet, nous voici envahi par la foule, il n’y a pas d’autre mot, foule sur la route mais aussi foule sur les chemins, en milieu de journée. On peut observer un grand nombre d’installations pour manger sur une table.

 

Dans de telles conditions inespérées, j’en suis venue à penser que peut-être un certain nombre de ces visiteurs ont pu être séduits et avoir envie de revenir à une période moins chargée. Nous pouvons, je crois, retrouver un peu d’optimisme.

 

Quelle peut être la raison profonde de ce changement ? ce n’est que plus tard qu’on pourra s’efforcer de le déterminer.

 

M.V.G.

18 juillet 2014

L'office de tourisme

L’OFFICE DE TOURISME

 

Le tourisme fait vivre pratiquement tous les pralognanais. Cette affirmation va faire sursauter les quelques courageux agriculteurs qui heureusement restent attachés à « la terre » mais, ici aussi, leurs clients sont majoritairement les touristes. Quelle proportion de ce qu’ils produisent peut se trouver « exportée » vers l’extérieur ? il est bien difficile de pouvoir l’évaluer.

 

Les employés à temps plein ont aussi un poste qui est lié à cette unique activité. Il ne reste que les retraités à haut niveau pour pouvoir vivre décemment, les retraités beaucoup plus modestes, ils sont nombreux, recherche un supplément de revenu dans la location d’une partie de leurs biens, et puis il y a ceux qui vivent sur leur épargne.

 

Tous nos œufs sont dans le même panier, ce qui est une position essentiellement dangereuse. L’Office de Tourisme est l’organisme capital pour faire vivre tout le monde, il est absolument nécessaire que sa direction soit étudiée pour obtenir une activité de haut niveau, ou même simplement une activité normale, alors que nous avons de l’or dans les mains.

 

Monsieur  « Tout le monde » ressent un profond malaise devant ce qu’il nomme inactivité, ou mauvaise activité, ou inadaptation à la situation actuelle, c’est selon.

 

Nous ne vivons que sur les vacances scolaires d’hiver, l’été est chaque année plus déserté. Pendant cette semaine du 14 juillet 2014, aucun de mes 3 appartements n’est loué, malgré bien des frais publicitaires sur le net.

 

C’est avec surprise qu’on peut apprendre que Pralognan n’est plus classé station touristique depuis 6 ans. Il est invraisemblable que nous ayons pu être admis dans le groupe « la perle des Alpes » sans ce classement, par quel tour de passe-passe ? à remarquer que, dans cette situation, nous ne pouvons pas bénéficier des subventions accordées par l’état.

 

Si cet aspect administratif peut rester inconnu, d’autres reproches sont évidents. En pleine haute saison, les bureaux d’accueil sont fermés de 12h à 14h30…. Il faut faire des économies ! il n’est pas question d’intercaler les moments de repos entre les 2 employées, pour rester ouvert, une notion impensable pour la direction. A Pralognan on privilégie le confort des employés par rapport à celui des clients, c’est une notion générale, pour les commerçants également. Le résultat est qu’on manque de clients, et on pleure.

 

Le lieu d’accueil des touristes a récemment été modifié. L’Office de tourisme de Pralognan est hébergé par le Parc National de la Vanoise.

 

Les promoteurs du nouveau bâtiment s’estiment fier d’avoir modernisé le lieu, alors que, sans aucun esprit critique, ils ont supprimé toute notion d’ambiance montagnarde, le bois a disparu. C’est l’utilitaire, dans le vent , avec un très haut plafond, genre loft, des murs extérieurs en vitrage.

 

La porte d’entrée dans sa moitié ouvrante ne mesure que 75cm, on ignore la réglementation des lieux destinés à recevoir du publique.

 

Les promoteurs affichent avoir œuvré dans un esprit vernaculaire un mot savant qui montre leur capacité intellectuelle et cache précisément le non-respect de cet esprit.

 

J’ai été très choquée lorsque j’ai pu entendre notre hôtesse répondre au téléphone debout derrière le mobilier en plastique. L’ambiance faite de vitrages constitue un fond sonore d’une froideur inégalée, ce qui me conduisait à ne pas reconnaître la voie qui m’est familière. Je me demandais comment à l’autre bout du fil, le client pouvait le recevoir. 

 

Il s’agit ici, d’un état de fait, qui participe pour moi, au mauvais accueil, alors que cette notion subjective est tout à fait étrangère à ceux qui l’ont mise en place. On ne parle pas la même langue.

 

Autre mauvais accueil avant de franchir la porte, sur sa moitié droite qui reste fermée, est affiché le bulletin météorologique. Il est évidemment très consulté. Sa rédaction en Français uniquement, ne comporte aucun pictogramme qui pourrait déjà être compris de tout étranger. On ne connaît pas l’anglais à Pralognan. Ce document est si surprenant que j’ai éprouvé le besoin de le photographier pour le joindre à cette page de blog.

 

Les éditions de publicité imprimée, nombreuses, sont également dans le même esprit de modernisme.

 

Il faut tout faire voir, et pour cela on y retrouve un grand nombre de petites photos et également pour les plus grands formats, l’emploi du grand angle dont on ne se rend pas compte qu’il rapetisse la hauteur des montagnes, à l’arrière, par rapport au premier plan. C’est  à la mode, on suit la mode sans avoir la notion que ce n’est pas la réalité de notre magnifique paysage incomparable.

 

Pralognan n’affiche pas sa personnalité et utilise les arguments qui se retrouvent dans toutes les stations banales. J’enrage.

 

Pour accueillir des touristes, il faudrait que ceux-ci aient l’idée de venir à Pralognan, c’est ici que le bât blesse. L’Office de tourisme ne fait pas de publicité, sur le dernier budget que j’ai pu me procurer, à la ligne publicité figurait la somme de 3 500. €, invraisemblable !

 

Pralognan n’est plus connu, spécialement par la nouvelle génération. Il faut reconnaître que les habitants sont allergiques à la notion de publicité, la participation aux jeux olympiques a été très mal accueillie en éliminant  vertement la municipalité qui l’avait décidée. On refuse de prendre en considération l’importante fréquentation de l’été 1994, nous avions, avec mon mari loué pendant 14 semaines nos 7 appartements...

 

Depuis cette date, aucune action n’a été menée, Pralognan s’endort. On ne  fait plus de publicité dans le métro.

 

Il est maintenant pensé que ce sont les animations qui feront venir des clients, c’est intentionnellement que je ne les appelle plus touristes. Ce ne sont pas les mêmes, ils ne sont pas fidèles. C’est l’instabilité et les séjours très courts. Nous nous plaçons au milieu de toutes les stations de montagne qui font des efforts pour rechercher la dernière originalité. On ne fait pas le poids.

 

La nature nous a doté d’un site exceptionnel, qui doit nous procurer une fréquentation exceptionnelle pendant de nombreux mois, et une fidélité inégalée, comme c’était le cas pendant les années où la nature était reine.

 

L’Office de Tourisme doit beaucoup se réformer.

 

 

 

 

 

30 juin 2014

Des camemberts ! Le bulletin d’information qui

Des camemberts !

 

 

 

Le bulletin d’information qui m’a été déposé ce matin, frappe au premier regard par sa très grande clarté en présentant d’une seule vue  la question principale, à savoir, l’état des finances communales, les recettes, les dépenses.

 

Il y a bien longtemps que je rêvais de pouvoir montrer de cette façon, la conduite des affaires communales, le reflet clair de la politique communale. C’est ici, exactement l’opposé des informations parcellaires dans lesquelles on s’appliquait à noyer le poisson.

 

La vision globale n’était d’ailleurs pas connue du maire qui « faisait faire » son budget, il a été possible de l’apprendre à la présentation du budget, fin avril, ce qui m’a beaucoup choquée.

 

Bien sûr, on n’aurait pas aimé divulguer l’énorme proportion que représente la part de nos impôts et taxes dans les recettes communales 72%, alors qu’on mettait toujours en avant les recettes d’état 21% que l’on cultivait théoriquement par voie politique…

 

La commune de Pralognan n’était pas gérée, alors qu’il s’agit en réalité d’une entreprise, d’où la nécessité des camemberts évocateurs des choix d’actions.

 

Nous avons, par notre vote, heureusement pu redresser la barre, ce qui m’apporte une certaine quiétude et me donne moins envie de m’exprimer sur mon blog.

 

Ce bulletin d’information réalisé simplement et très clairement présente bien des qualités :

 

            Il n’entraîne que peu de dépenses mais beaucoup de travail personnel

 

            Il est complet, comportant l’état d’aujourd’hui et les projets très proches

 

            Les sujets de la vie quotidienne y sont tous traités

 

            Il est divulgué moins de 3 mois après la prise de responsabilités, un record 

 

            Il s’oppose à l’ancien bulletin annuel avec ses frais d’impression et qui ne portait que sur ce qui avait été fait, n’apportant ainsi qu’une seule valeur historique.

 

Lors des entretiens entre pralognanais parlant de ce qu’il conviendrait de faire, une expression revient en permanence : « il n’y a pas d‘argent, on ne peut rien faire ». Ces mots affichant le défaitisme me font réagir, c’est le découragement pour tous, rien à faire, je pense personnellement que c’est inexact. Qui veut peut.

 

Le budget est très élevé, dans cette grande masse de dépenses, il doit pouvoir se dégager des choix différents qui permettent d’avancer dans une direction plus efficace. Je pense que nos élus ont bien cette notion et que c’est à l’usage que se feront jour les possibilités d’action, il faut seulement faire preuve de patience, il est d’ailleurs proposé à chacun de donner des idées.

 

M.V.G.

 

 

 

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30 mai 2014

jeudi de l'ascension 2014

JEUDI DE L’ASCENSION

 

 

La météo a permis de profiter de la nature déjà très avancée, c’était un demi soleil, Pralognan a vu apparaître les premiers signes de la saison d’été.

 

Ma curiosité m’a conduite vers le pont de la Pêche.

 

J’ai pu constater une situation à laquelle je m’attendais. Tout d’abord, au pont de Gerlon, déja 7 voitures étaient en stationnement, ce qui m’a étonnée.

 

Puis au parking des Prioux 6 voitures, 1 sur la route au niveau du départ du chemin vers le Génépy ou La Valette, 1 au niveau du pont des Anciens, finalement sur le parking du pont de la Pêche 21 voitures. Vers 17 heures il y avait du mouvement.

 

Il ne me restait plus qu’à redescendre pour constater ce que pourraient voir les touristes s’ils revenaient à leur lieu de séjour en choisissant de passer par le centre du village.

 

Un petit arrêt pour surveiller l’état de mes chers sabots de vénus, près du dernier virage, ceux que je peux facilement faire découvrir aux touristes qui les recherchent. En 2011 ils ont été recouverts de branchages que j’ai dû enlever, à deux reprises, puis ils ont fini par être arrachés il ne reste que quelques plans, 3 ou 4, qui ont pu repousser, il y en avait 14. Qui a pu avoir un tel comportement ? je n’en ai toujours pas idée.

 

Au niveau du Prélude je fais une photo de l’état des travaux, pas joyeux, l’entreprise de carrelage est la seule présente, ce jour de congé officiel.

 

Ayant franchi le pont, le spectacle était celui auquel je m’attendais : le désert absolu, il était plus de 18h l’Office du Tourisme était fermé il ne restait que le « I » isolé, affiché pour le signaler. J’enrage par comparaison avec le panneau offensif récemment installé à Bozel.

 

Pralognan affiche son inaction, tous commerces fermés.

 

Alors que les médias mettent l’accent sur les  départs en vacances, de nombreux trains, des encombrements sur les routes, nous sommes tout à fait étrangers à la vie de la France.

 

J’en suis profondément triste, j’ose le dire ,même si cela me fait apparaître comme étant une vieille dame bougonne et me fait rejeter.

 

Comment et quand pourra-t-on redonner vie à Pralognan ? un long travail.

 

M.V.G.

 

5 mai 2014

Municipalité, changement d'orientation

Municipalité  changement d'orientation

La fin de la saison d'hiver a vidé Pralognan qui apparaît complètement désert en cette période de vacances scolaires locales. Je le ressents peut être plus que les autres années, car nous nous retrouvons dans une autre ambiance, avec une autre équipe municipale, ayant un but très différent de la précédente. Je m'interroge sur la possibilité de ressentir ce changement. 

ll s'agit bien d'une équipe ayant la volonté de travailler tous ensemble en apportant chacun ses connaissances et capacités propres, il a été possible de s'en rendre compte dès la première réunion du Conseil municipal.

Pralognan n'est plus dirigé par un maire politique. Après l'orage électoral, j'ai eu la coriosité de consulter les comptes-rendus des réunions du conseil municipal sur les deux mandats passés, ce qui permet de faire un bilan, c'est le moment lorsqu'il s'agit de penser au budget.

Il apparaît que le but du maire précédent était, avant tout, de se faire un nom par de grandes réalisations, donc de grandes dépenses, et de se faire une place au seing du contexte politique local, il n'est pas pris en compte le bienêtre des habitants.

Pour y parvenir il faut se faire appuyer, et adopter la politique en cours au plus haut niveau. Pour cela, il faut avoir recours à des organismes dont la valeur est connue. Il est frapant de constater qu'à plusieurs reprises des études ont été demandées, dans un but de prospective, elles aboutissaient toujours aux mêmes redites et à la même conclusion : Pralognan est un site exceptionnel qui peut être développé, ce qui permet de convaincre, d'une part les autorités de tutelle et d'autre part les banquiers.

Ces dépenses d'études pouvaient être revendiquées comme une bonne gestion vers l'avenir, elles portaient sur l'organisation générale de la station, mais en permettant d'emprunter, l'investissement  a été dirigé vers les remontées mécaniques.

C'est ainsi que la commune se retrouve très endettées. La contrepartie de ces importantes dépenses d'investissement est oubliée, aucune action n'est mise en place pour le développement de la fréquentation.

C'est ici que le bât blesse,  Pralognan est moins connu, et moins fréquenté. Toutes les disponibilités financières sont utlisées pour les investissements, il n'est pas possible de faire de la publicité, c'est à dire de faire vivre Pralognan avec efficacité, pour le bénéfice de ses habitants.

J'était seule à assister à la présentation du budget. Au départ, j'ai été étonnée d'apprendre qu'il avait été demandé à un organisme X ( payant ) d'établir le budget 2014 ! ... Un maire qui ne concocte pas son budget,  c'est pour rmoi invraissemblable. Autant dire qu'on ne sait pas exactement où on va. On dépense jusqu'à ce que les banques puissent prêter.

C'est, ici une fois encore, la recherche d'une couverture pour le budget, les autorités préfectorales ne pourront pas le refuser. Je ne m'attendais pas à celle-là.

Quoi qu'il en soit le budget prévisionnel correspond à ce qui était prévisible. Il n'est pas aussi bloquant qu'il avait pu être dit et redit : "on n'a pas d'argent, on ne peut pas" pour la moindre chose.

Il est certain qu'il n'y a plus de possibilité d'emprunt, le seuil est déjà dépassé, mais il reste la possibilité de modifier l'emploi de sommes inscrites pour un emploi qu'on ne juge pas utile, et l'utiliser différemment.

La présentation d'un budget global n'est pas d'un intérêt folichon, on peut l'assimiler et le comprendre lorsqu'on est au courant, surtout des reports qui modifient les chiffres concernant l'année dont il s'agit, pourtant au fil de la  présentation des comptes dans leur ordre comptable, il apparaît des dissemblances intéressantes.

La dotation à l'EPIC pour l'OT va se présenter comme un révélateur. Le budget de cet organisme dont j'avais eu communication par la Préfecture au titre 2013, s'est avéré faux à sa première présentation. Madame le maire a demandé qu'il soit refait, à la deuxième présentation il y avait toujours des erreurs, ce n'est qu'à la troisième présentation qu'il a pu être accepté mais avec une baisse de dotation : 596 000 € au lieu de 655 000 .

Cet incident m'apparaît représentatif de la différence de conduite des finances communales, par un maire à qui il a été reproché une méconnaissance des "affaires"...

La baisse de la taxe de séjour qui a été constatée est aussi révélatrice. Un commentaire (je ne nomerai pas l'auteur) peut l'expliquer par une dissimulation plus importante. Il n'est alors pas question d'envisager une baisse de la fréquentation qui est affirmée par tous les commerçants, ils se plaignent toujours ....

L'Association des loueurs de meublés, crée par des pralognanais qui voient baisser leur équilibre financier car ils sont obligés de payer individuellement la chère publicité qui n'est pas faite par l'OT, ne recueille pas d'approbation.  Cette asociation réunit des personnes dont le travail n'est plus estimé, même si elles payent la taxe de séjour sans avoir de clients, ici aussi on se plaint toujours... même si on peut apporter des preuves puisque les arrhes et les paiements se font pratiquement toujours par chèque.

La valeur humaine de l'acceuil personnalisé à toute heure  7 jours sur 7 n'est plus de mode, sa valeur publicitaire n'est pas reconnue. On pense  seulement automatiquement qu'il y a beaucoup de dissimulation, ils gagnent bien. Il y a toujours plus d'argent dans la poche du voisin que dans sa propre poche.

A ce sujet, je ne résiste pas à venir rappeler mes comptes anciens qui sont si extravagants qu'ils apparaissent incroyables et ne peuvent pas donner à réfléchir. Il s'agit de l'été 1994, nous avions avec mon mari 7 appartements en location. J'ai bien gardé toutes les preuves avec tous les détails et le nom des clients qui montrent qu'à la suite des jeux olympiques  nous avons loué les 7 appartements durant 14 semaines ! ... j'en suis maintenant à 4 1/2 ou 5 semaines par appartement loués pour un été. On me dira que je n'ai pas à me plaindre... il faut encore faire un peu plus de publicité me dit Karine.

J'en viens maintenant à la fin de la réunion du conseil : questions diverses.

Le Prélude, c'est ici qu'on n'a plus du tout envie de dormir malgré l'heure tardive. Les conseillers qui sont chargés de surveiller l'avancement et la qualité des travaux sont effarés, le mot n'est pas trop fort, de constater dans quelles conditions ces travaux sont exécutés. Il en découle inmanquablement  des malfaçons.

C'est alors que toutes les hypothèses de protection des intérêts de la commune sont longuement envisagées devant ce préjudice qui est maintenant avéré, sans que l'on puisse savoir comment le maître d'ouvrage, à savoir la Société d'Aménagement de la Savoie, va réagir. La décision qui est à prendre est reportée après de plus amples renseignements.

M.V.G.

 

 

 

 

 

26 avril 2014

Conseil municipal présentation du budget - le

Conseil municipal présentation du budget  -  le Prélude

 

 

 

Budget

 

Il s’agit là d’une présentation de caractère très ingrat qui nécessite d’avoir des notions comptables pour assimiler les diverses actions entre les comptes.

 

J’étais seule à m’y être intéressé.

 

Il m’a été possible de constater que cette nouvelle assemblée avait sérieusement et profondément étudié la situation qui avait été décrite  sous un jour très sombre pour donner à penser que seul, le maire précédent pouvait continuer à en tenir les rênes.

 

Au contraire, il est apparu que la situation de Pralognan a été comprise et assimilée avec aisance et précision, après un gros travail. Cette présentation globale ne pouvait pas faire apparaître de modifications notables.

 

Il me restait à écouter les quelques réactions spontanées sur des sujets précis du budget.

 

J’ai pu retrouver une ancienne réaction qui raisonne sur un intérêt particulier plutot que sur l’intérêt supérieur de la station pour son fonctionnement harmonieux, également, au niveau de la taxe de séjour, l’ancienne notion d’une augmentation  de la dissimulation pour expliquer la baisse … pas question de récession.

 

Il s’agit là de réactions personnelles, le conseil n’est pas le fruit d’une liste unique.

 

L’association des loueurs de meublés n’est toujours pas vue avec intérêt, encore des intérêts particuliers sans penser à "l’âme village" de Pralognan qui représente pourtant une valeur publicitaire, selon mes propres vues.

 

 

 

le Prélude. La situation est grave

 

Nous avons maintenant à la tête de la commune plusieurs personnes qui ont des connaissances pratiques sur la construction, ils sont tous effarés, je crois que le mot n’est pas trop fort, sur la façon dont se déroulent les travaux qui sont, bien sûr, très en retard.

 

Ce qui me paraît le plus grave, se sont les malfaçons qu’il importe de faire constater. Les conséquences risquent d’être subies pendant de nombreuses années, inadmissible.

 

Ce n’est jamais que le recommencement de ce qui s’était produit lors de la première construction du prélude. Je pensais l’avoir écrit dans un blog, je suis surprise de ne pas le retrouver. Ma volonté était de mettre en garde et la composition de la liste qui se présentait aux élections me rassurait sur la possibilité de surveillance.

 

De nombreuses malfaçons sont déjà découvertes dans ce chantier qui, à l’œil nu, vu de l'extérieur, en passant suivant le sens obligatoire, m’apparaissait comme bizarrement non organisé. Pour moi, au risque de paraître très prétentieuse, j’avais prévu des malfaçons.

 

La situation est très grave car il s’agit de prévoir d’urgence l’ouverture, même partielle, pour la saison d’été qui doit être divulguée tous azimuts. C’est un grave préjudice pour notre station qui est déjà certain.

 

La décision à choisir doit être prise en fonction de beaucoup de considérations :

 

-       déception des vacanciers

 

-       lourd déficit financier

 

-       laisser continuer malgré les erreurs

 

-       ouvrir ou non

 

-       ouvrir partiellement

 

-       embaucher ou non, pour quelle durée ?

 

-       mais surtout sauvegarder les intérêts de la commune en fonction de la décision prise alors que c’est le maître d’œuvre qui est responsable de la non exécution et qui doit prendre la décision d’ouverture, il ne la prévoit que « sous conditions »

 

-       que vaut légalement le terme sous conditions, quelles conditions ? on nous roule dans la farine

 

Il s’agit d’une situation invraisemblablement compliquée sur les plans matériel et financier, crée par le choix qui a été fait de confier la maîtrise d’œuvre à la Société d’Aménagement de la Savoie dans le but d’obtenir des subventions. Cette maîtrise est notablement rémunérée.

 

Il est connu que bien des communes ont été victimes de difficultés avec cet organisme. Pour notre cas personnel nous pouvons déjà profiter de la « belle et accueillante » Maison de la Vanoise …avec sa porte de 0,75 de large ouverte dans un coin.

 

Au total ce sont de très très chères possibles subventions.

 

A l'heure où ce blog sera mis en ligne, la décision obligatoire sera sans doute prise.

M.V.G.

 

 

 

 

 

27 mars 2014

Premier tour des élections municipales

Premier tour des élections

 

 

 

Les électeurs se sont déplacés en grand nombre, très tôt dès le matin.

 

Comme on pouvait le prévoir, le dépouillement a également attiré beaucoup de curieux, voire d’anxieux.

 

Trois listes en présence, cela posait bien des interrogations, pour ma part je pensais qu’il ne pourrait pas y avoir d’élus au premier tour, mais les réactions au vote sont difficilement prévisibles.

 

Le dépouillement s’est développé sans incident dans le décompte des enveloppes, les très nombreuses personnes autour de la table pouvaient contrôler instantanément la moindre erreur dans le placement des enveloppes par lots.

 

La parfaite organisation a permis un travail en bon ordre, face à la grande diversité de chaque vote, un deux ou trois bulletins pour une seule enveloppe, ce qui a abouti à la nullité de 10 votes.

 

Le dépouillement, même avec un travail activement soutenu, demandait pratiquement une heure pour 100 enveloppes, ce qui a conduit jusqu’à une heure très avancée le 24 mars à un peu plus de 0 h 30.

 

Première interrogation, sur les 638 inscrits,  quel est le nombre des votants ?

 

-       531 votants  soit  83 %.

 

-       10 votes étant nuls, le nombre de votes exprimés est de 521

 

La majorité se monte ainsi à 261 pour être élu.

 

Ce n’est qu’à partir des deux dernières centaines qu’est apparue plus nettement la tendance générale.

 

Le dernier vote étant relevé, les résultats définitifs sont fixés,. Ils n’ont pas donné lieu à une annonce orale. Le Maire déchu n’a pas fait connaître oralement l’élection de 4 de ses contradicteurs.

 

C’est silencieusement  que les résultats  ont été affichés dans l’entrée de la mairie. Pour le spectateur que j’étais, confortablement assise, le résultat final m’est parvenu par  une personne restée près des documents officiels.

 

Ce mercredi,  je me suis rendue à la mairie pour contrôler l’exactitude des chiffres donnés ci-dessus. Au niveau zéro, celui de la place, rien n’était affiché, ne figurait au tableau d'affichage, que le compte-rendu de la dernière réunion du conseil.

 

Il a fallu que je monte cet escalier raide, pente de 33,7°, pour pouvoir consulter, sur la porte d’entrée de la mairie, les chiffres que je recherchais.

 

Décidément on dissimule, autant que l’on peut, les résultats défavorables à T.Thomas.

 

M.V.G.

 

19 mars 2014

réunion électorale du 18 mars 2014

Réunion électorale

 

 

 

La première réunion publique s'est tenue lundi soir 18 mars. Le publique était nombreux.

 

Lorsque je regarde avec recul, l'impression générale que m'a laissée cette réunion est son organisation qui a été très soigneusement mise en œuvre.

 

La porte de côté a été assez rapidement fermée pour pouvoir commencer l'exposé, qui s'est développé par développements successifs, à l'aide de la vidéo sans intervalles blancs.

 

Il a été tout d'abord présenté la caractéristique inhabituelle de cette liste. Il ne s'agit pas d'une personne ayant la volonté de constituer une liste et qui ensuite, s'efforce de regrouper des candidats, suivant la formule habituelle.

 

Au contraire, se sont des personnes qui , à la suite de la toute première réunion provoquée par Nathalie Jovet, se sont connues et reconnues pour avoir la même vision sur les changements à apporter, pour redonner à Pralognan la renommée et l'impression de bon vivre qui n'existe plus actuellement. Il y avait même plus de 15 personnes offrant de servir notre station.

 

Ce n'est que par la suite, en ayant étudié les différents services qu'il s'agit de mettre en place avec les capacité de chacun, qu'il c'est agit de choisir un Maire.

 

Armelle Rolland a accepté cette charge en faisant preuve de détermination, avec l'engagement de toujours être présente dans toutes les occasions, les Prioux ne sont pas si loin de la mairie.

 

J'ai retenu un épisode très significatif qui s'est produit lorsque Grégory est allé déposer la liste "un nouveau regard pour Pralognan" à la Préfecture. Le service destiné aux communes de moins de 1 000 habitants, n'était pas tout à fait installé. Il a été accueilli avec surprise, vous êtes le premier, une liste complète ! "oui, mais, il a deux autres listes complètes" du moins le pensait-il, ce qui lui a valu la réflexion suivante : il y a problème chez vous.

 

Tout était dit.

 

Après cette longue présentation, venons au contenu de la réunion. Je ne vais pas en faire une reproduction, j'éprouve seulement le besoin de m'exprimer sur ce qui, avec ma sensibilité personnelle, me paraît très important sur la nouvelle orientation nécessaire sur le plan général, sans entrer dans le détail de ce qui est forcément développé par tous les candidats.

 

Les candidats de la liste se sont présenté, je dois dire que pour certains je ne les connaissais pas ou ne les reconnaissais pas. Cette présentation mettant l'accent sur les compétences de chacun.

 

Mon intérêt a porté avant tout, sur la recherche d'une nouvelle clientèle de plus haut niveau en proposant, très pratiquement déjà, les sportifs de haut niveau accueillis hors saison qui font venir de nombreuses personnes et font connaître et bouger la station.

 

Cette possibilité est bien connue des candidats qualifiés, elle a été étudiée avec l'aménagement et l'utilisation des grandes surfaces de la partie nord de la patinoire qui sont inutilisées, pas de nécessité de casser du béton ni d'en ajouter, faire avec ce que l'on a, y compris le bois, pour pratiquer les aménagements.

 

Même nécessité de changement au niveau de l'office de Tourisme qu'il faut charger de contacter une clientèle de plus haut niveau et plus étendue.

 

Puis vient une action que je trouve particulièrement importante, et qui me tient à cœur, c'est l'étude soigneuse des contrats souscrits pour les 6 millions ½ d'euro TTC qui sont consacrés à la théorique "réfection" du prélude, et surtout la vérification de leur exécution en assistant aux réunions de chantier.

 

L'ancien prélude avait été construit sur des plans et études faites un an ½  plus tôt par la précédente municipalité, pas de surveillance des travaux, ils ont présenté des malfaçons qui ont dû être refaites. Il ne s'agit pas de recommencer.

 

Au niveau de la reconstruction de l'église il est proposé d'avoir, comme il a été fait en Alsace, un recours à une souscription pour nous aider à recueillir rapidement les fonds qui nous manquent. Dans l'exemple donné,  l'église complètement brûlée a été ré-ouverte 2 ans et 2 mois après le sinistre. Voilà une bonne source de réflexion.

 

En ce qui concerne les subventions, un contact a été pris par Grégory avec Vincent Rolland : les aides continueront à nous favoriser, lui a-t-il été assuré.

 

Mais il a été ouvert une nouvelle voie inhabituelle et inconnue, il s'agit de l'Europe qui a dans ces réserves des sommes dormantes, elles sont d'autant plus importantes qu'elles ne sont pas sollicitées.

 

Il faut, pour  aller dans cette direction, avoir les agréments et les classements des différentes autorités régissant le tourisme, alors qu'ils ont été négligés, pour cela il s'agit de provoquer sans tarder le nouveau classement des meublés et autres modes d'accueils. Le dossier étant prêt, il faut ensuite, remplir de nombreux formulaires…

 

Pourquoi ne pas contacter Michel Barnier qui a commencé sa carrière politique avec  nos voix, j'ai eu une occasion, sur la place de la mairie, il était bien jeune 27 ans, je lui ai demandé quelle était la raison qui lui avait fait choisir la politique. La réponse me revient souvent à l'esprit : "tout jeune, je me suis toujours intéressé à la chose publique".

 

Les autres questions se sont succéder sans relâche, elles sont nombreuses, l'une d'elles est importante il s'agit de l'activité grandissante de la communauté de commune, ce sujet a été étudiée en profondeur, pour agir afin de ne pas retirer à notre commune des pouvoirs auxquels nous tenons beaucoup.

 

 J'arrête ici les questions très importantes, surtout très financières, et qui sortent des sentiers battus, mais j'insiste, pour finir, sur ce qui avait provoqué la toute première réunion, c'est la nécessité d'informer  toute la population à un rythme soutenu sur ce qui a pu être fait, mais aussi va être fait, en réunissant toutes les forces actives de la station pour prendre les décisions.

 

 

 

M.V.G.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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